La Grande-Bretagne freine le projet Hinkley Point d'EDF
Alors que le conseil d'administration d’EDF a finalement donné son feu vert jeudi malgré les oppositions syndicales. Jeudi soir, c'est le gouvernement britannique qui a décidé de freiner la construction d’une nouvelle centrale nucléaire sur le site d’Hinkley Point. Le nouveau gouvernement britannique a préféré se donner jusqu’à l’automne pour prendre une décision sur ce projet.
Le dilemme c’est que sans la centrale d’Hinkley Point, le Royaume-Uni pourrait se retrouver avec un gros problème de réserve d’énergie puisque beaucoup de ses centrales vont fermer d’ici à 2023. Mais la construction et l’exploitation du nouveau réacteur d’Hinkley Point à un coût, 22 milliards d'euros. C’est ce qui inquiète le gouvernement. Un prix qui va se répercuter sur les factures d’électricité des Britanniques, qui devrait augmenter d’environ 12 euros par an sur 35 ans. Un chiffre qui pourrait gonfler si la construction de la centrale prend du retard.
Il n’y a pas que les Britanniques qui sont impliqués dans ce projet
C’est le second point noir du dossier. La chef du gouvernement britannique Theresa May n’est pas très à l’aise avec l’idée que le groupe chinois CGN finance près d’un tiers du projet. C’est pour cela qu’elle veut prendre son temps pour étudier la question d’un financement étranger et ce que cela signifie pour le Royaume-Uni post-Brexit.
L'attitude de la Grande-Bretagne embarrasse le PDG d’EDF
Alors quelles sont les conséquences pour EDF? Jean-Bernard Levy le PDG d'EDF, au micro de France Info est plutôt embarrassé "Je ne suis pas en mesure de répondre à cette question.. . mais il n’y a pas de contrat signé aujourd’hui ".
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