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Transition écologique : l'Etat débloque 1,2 milliard d'euros supplémentaire pour les collectivités locales, sous forme de prêt

L'objectif est notamment d'inciter et d'aider les élus à accélérer les mesures et projets, en favorisant une décentralisation des financements.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, sort du Conseil des ministres à l'Elysée, le 2 novembre 2022.  (XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / AFP)

Le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Christophe Béchu, a annoncé, dimanche 20 novembre, le déblocage de 1,2 milliard d'euros d'aide supplémentaire pour les collectivités locales, sous forme de prêt, pour accélérer la transition écologique.

Végétaliser des parkings, planter des arbres dans les cours d'école ou remplacer les ampoules des lampadaires : les élus pourront faire appel à la caisse des dépôts et consignations (CDC) pour demander des prêts sur cinq ans, précise Christophe Béchu au JDD.

Cette enveloppe se veut un dispositif complémentaire du "fonds vert" d'accélération de la transition écologique dans les territoires, annoncé en août par la Première ministre, Elisabeth Borne, et aujourd'hui doté de deux milliards d'euros. "Avec en plus la possibilité d'emprunter à moindre coût, c'est l'amont et l'aval du 'fonds vert' qui se complètent", souligne Christophe Béchu.

Favoriser une décentralisation des financements

"Si je suis maire et que je veux planter des arbres, j'ai besoin de savoir où les planter, quelle essence choisir... Toutes les villes n'ont pas les moyens de répondre à ces questions", détaille-t-il.

L'argent débloqué par la CDC permettra de financer ce besoin d'expertise des communes, une demande des élus locaux, selon le ministre et le directeur de la banque publique, Eric Lombard.

L'objectif est d'inciter et d'aider les élus à accélérer les mesures et projets, en favorisant une décentralisation des financements. Et il y a urgence, car "le climat est un usurier : plus on attend, plus le taux d'intérêt climatique augmente et plus on aura besoin d'investissements encore plus élevés", estime Christophe Béchu.

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