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Transition écologique : Elisabeth Borne annonce la création d'un "fonds vert" de 1,5 milliard d'euros pour les collectivités

La Première ministre suggère que ce fonds soit utilisé pour la réhabilitation des friches, ainsi que pour la rénovation énergétique de certains bâtiments publics comme les écoles. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 1 min
La Première ministre Elisabeth Borne devant devant les cadres de la majorité réunis à Metz (Moselle), le 27 août 2022.  (JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN / AFP)

Elisabeth Borne a annoncé, samedi 27 août dans un entretien (lien réservé aux abonnés) au Parisien, la création d'un "fonds vert" doté de 1,5 milliard d'euros destiné aux collectivités locales. Cette dotation vise à les aider à lutter contre le changement climatique. Pour la cheffe du gouvernement, cette enveloppe "permettra de mettre en place des solutions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre".

Ce fonds pourra par exemple servir à financer "la réhabilitation de friches pour limiter l'étalement urbain", à rénover "énergétiquement les bâtiments publics comme certaines écoles", à ramener "de la nature dans les villes" ou encore à installer "des parkings relais" à leur entrée, suggère Elisabeth Borne.

Un plan de "planification écologique" à l'automne

La Première ministre promet également la présentation "dans le courant de l'automne" d'un "plan d'actions de plus long terme sur la planification écologique". Fin septembre, un texte sur "l'accélération des énergies renouvelables" sera présenté en Conseil des ministres.

"Je ne veux pas rentrer dans ce débat-là", répond la cheffe du gouvernement à une question du Parisien sur la régulation de l'utilisation des jets privés, évoquée par l'écologiste Julien Bayou et par son ministre délégué chargé des Transports Clément Beaune. "Quand monsieur Bayou dit que l'on va régler le problème des émissions de gaz à effet de serre en interdisant les jets privés, on n'est pas à la hauteur de la situation", juge-t-elle cependant.

"Je ne fais pas partie de ceux qui pensent que réussir la transition écologique, ça veut dire la décroissance, et la promesse qu'on vivra moins bien", commente Elisabeth Borne dans cet entretien. Elle défend cependant les propos d'Emmanuel Macron sur la "fin de l'abondance" : "Il ne s'agit pas de promettre du sang et des larmes, mais c'est important que chacun soit conscient de la gravité du moment."

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