Fuites sur les gazoducs Nord Stream 1 et 2 : l'hypothèse d'un sabotage privilégiée
En mer Baltique, l'hypothèse d'un sabotage sur les gazoducs Nord Stream 1 et 2 est privilégiée, mercredi 28 septembre, pour expliquer les fuites spectaculaires. La Russie dément toute implication.
À la surface de la mer Baltique, depuis lundi 26 septembre, on aperçoit un bouillonnement qui provient d'une fuite massive de gaz provenant des pipelines Nord Stream 1 et 2, survenue au large du Danemark. Un probable sabotage aux multiples conséquences. Aussitôt les explosions sous-marines connues, le marché européen s'est emballé, avec une hausse de 10% du prix du gaz naturel.
La Russie dément toute implication
Ces gazoducs, situés entre la Russie et l'Allemagne, sont installés entre 70 et 100 mètres de profondeur. Un site qui nécessite des moyens pour l'atteindre. "L'hypothèse la plus plausible est un engin sous-marin, type drone, piloté soit depuis la surface, soit depuis un autre sous-marin", explique le général Christophe Gomart, ex-responsable du renseignement militaire. Seul un État aurait donc les capacités de monter une telle opération. Pour certains experts, il pourrait s'agir d'une stratégie du maître du Kremlin pour entretenir le chaos sur le marché énergétique, et montrer sa capacité à intervenir. La Russie a démenti toute implication.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.