Comme les autres dirigeants présents à Glasgow (Écosse) pour le lancement de la COP26, Emmanuel Macron s’est exprimé à la tribune, lundi 1er novembre. Un discours censé être de trois minutes, mais qui en a duré dix. "Emmanuel Macron a lancé un appel aux plus gros pollueurs de la planète", analyse Hugo Capelli, du service politique de France Télévisions. Le président a exhorté les autres pays à appliquer l’accord de Paris et limiter à 1,5 degré maximum la hausse des températures d’ici la fin du siècle.Des critiques de l’opposition en France"Le président donne quinze jours pour créer une dynamique à l’échelle mondiale sur les enjeux climatiques, a poursuivi le journaliste. Il a mis en cause la Chine, la Russie, les États-Unis, l’Inde qui accumulent du retard dans leur transition énergétique par rapport aux pays européens." Une posture qui n’a pas plu à tout le monde, y compris en France, parmi les opposants au président. "Certains l’accusent de donner des leçons et d’oublier son action climatique jugée en deçà des attentes. Un discours jugé même honteux par les écologistes", détaille Hugo Capelli.