Cet article date de plus de neuf ans.

Continent de déchets : départ d'une nouvelle expédition dans l'Atlantique

L’expédition "7e continent" part ce vendredi de Martinique pour voguer vers la mer des Sargasses, au milieu de l’Atlantique nord. Sa mission consiste à étudier un continent de déchets, grand comme six fois la France.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Une troisième expédition va étudier les effets de la pollution par les déchets dans l'Atlantique Nord © ARDEA/MARY EVANS/SIPA)

Cette année encore, l’équipe scientifique emmenée par le navigateur Patrick Deixonne va faire des prélèvements dans l'Atlantique Nord. Sa troisième expédition appelée "7e continent" vise à comprendre les conséquences de la présence des matières plastiques sur le milieu marin.

A LIRE AUSSI ►►►Patrick Deixonne : "Il existe cinq continents de plastique"

La chaîne alimentaire est-elle touchée ?

C’est plus une soupe de plastique qu’une île géante de déchets que les aventuriers trouvent lorsqu’ils arrivent dans le gyre, c’est-à-dire la zone de tourbillons où les différents courants de l’Atlantique Nord se rencontrent. Trouver ce gyre, c’est déjà une performance selon Patrick Deixonne à la tête de cette expédition. Pour la localisation, il se fait aider par un satellite. Une fois sur place, "le vent tombe et les micro-particules sont visibles à l'oeil nu" , explique le navigateur. 

Claire Bissery figure parmi les trois scientifiques présents sur le bateau Cette biologiste marine va faire des prélèvements en vue de plusieurs recherches sur les algues de sargasse qui s’échouent en masse en ce moment aux Antilles. Des études sur le plancton sont aussi prévues, afin de savoir si "les micro-plastiques font leur entrée dans la chaîne alimentaire, par le plancton"

"Le petit plancton va être mangé par un plus gros, puis mangé par des larves de poisson, puis par un plus gros poisson. Et ça peut finir chez les gros prédateurs"

Le 7e continent : les enjeux de la nouvelle expédition avec le reportage d'Anne-Laure Barral

L’Institut océanographie de Monaco a aussi demandé des observations aux membres de l’expédition pour voir notamment s’il existe un lien entre cette concentration de plastique et la prolifération des méduses dans les océans.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.