Climat : le sommet de l'ONU joue les prolongations
"Nous y sommes presque, nous avons besoin d'un dernier effort" : vendredi après-midi, Manuel Pulgar, le ministre de l'Environnement du Pérou, qui préside les débats, voulait y croire. Mais quelques heures plus tard, le texte était toujours en discussions... Pas facile de se mettre d'accord, à 190 pays, pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, et limiter à 2°C la hausse de la température de la planète...
La Conférence de l'ONU sur le climat devait officiellement prendre fin vendredi à 18h locales (minuit à Paris), mais les discussions se poursuivent toujours. A huis clos désormais.
Pour limiter la hausse de la température mondiale, il va falloir réduire les gaz à effet de serre de 40 à 70%. Cela suppose d'abandonner les énergies fossiles, comme le charbon, et d'investir massivement dans d'autres énergies.
Sud contre Nord, encore
La Convention sur le climat de 1992 a reconnu une "responsabilité globale mais différenciée", selon qu'il s'agiy d'un pays développé ou d'un pays en voie de développement... La Chine est le 1er pays émetteur de gaz à effet de serre, l'Inde est 4e ; tous deux plaident pour un statu quo. Inacceptable pour les Etats-Unis ou l'Union européenne.
Et puis, il y a les pays africains, peu concernés puisqu'ils ne produisent quasiment pas de ces gaz (3%), mais qui veulent des garanties financières - une aide pour faire face au réchauffement climatique, en clair.
Sur tous ces enjeux, il va falloir désormais mettre sur pied une feuille de route...
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