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Neuf semaines de contestation et de manifestations monstres à Hong Kong
Publié le 05/08/2019 19:06
Mis à jour le 06/08/2019 06:47
Temps de lecture : 1min
Un projet autorisant les extraditions de l'ancienne colonie britannique vers le reste de la Chine a mis le feu aux poudres à Hong Kong, début juin. Depuis, les contestataires ne désarment pas, et bravent le pouvoir chinois en réclamant davantage de démocratie.
Il flotte un air de rébellion sur Hong Kong . Depuis début juin, les manifestations se multiplient pour s'opposer au projet de loi autorisant les extraditions vers le reste de la Chine. La cheffe du gouvernement local, Carrie Lam, a suspendu le texte controversé, mais n'a pas réussi à convaincre les opposants. Les protestataires réclament désormais sa démission ainsi qu'une enquête indépendante sur la stratégie policière, l'amnistie des manifestants incarcérés, le retrait du projet de loi et le droit de pouvoir élire leurs dirigeants. Ils sont à nouveau redescendus dans la rue, lundi 5 août, jour de grève générale .
Aux termes de l'accord de rétrocession entre Londres et Pékin, Hong Kong (ancienne colonie britannique) jouit depuis 1997 de libertés inconnues dans le reste de la Chine, comme la liberté d'expression, en vertu du principe "un pays, deux systèmes". Mais nombreux sont ceux qui pensent que ces libertés sont menacées. Retour en images sur deux mois de contestation.
Le 9 juin à Hong Kong, une foule énorme manifeste contre le projet gouvernemental d'autoriser les extraditions vers la Chine. (DALE DE LA REY / AFP)
Les manifestants affrontent la police devant le Parlement, le 12 juin 2019, à Hong Kong. (ANTHONY WALLACE / AFP)
Tout de noir vêtus, des manifestants - deux millions selon les organisateurs- défilent le 16 juin dans les rues de Pékin. (DALE DE LA REY / AFP)
Des manifestants vêtus de noir, le 17 juin à Hong Kong. (ANTHONY WALLACE / AFP)
Le 15 juin, ce Hong Kongais tient son téléphone vissé à l'oreille pour ne rien perdre des annonces de Carrie Lam. La cheffe du gouvernement local annonce la suspension du projet de loi controversé sur les extraditions, sans fixer aucune date pour la réintroduction du texte. (JORGE SILVA / REUTERS)
Figure du mouvement, l'étudiant Joshua Wong, qui avait été emprisonné lors de la révolution des parapluies, est libéré le 17 juin. (TYRONE SIU / X02605)
Des manifestants cassent les vitres du parlement, le jour anniversaire de la rétrocession à la Chine. (THOMAS PETER / REUTERS)
Manifestation géante de plusieurs centaines de milliers de personnes le 1er juillet, jour anniversaire de la rétrocession de la colonie britannique à la Chine en 1997, pour réclamer la démocratie. (JUN YASUKAWA / AFP)
Le 1er juillet, les manifestants ont saccagé le parlement et laissé des graffitis comme celui-ci : "Hong Kong n'est pas la Chine". (JORGE SILVA / REUTERS)
(VIVEK PRAKASH / AFP)
Le 30 juin 2019, un jeune homme colle un poster sur un "mur de Lennon" (comme John, le Beatles assassiné). (THOMAS PETER / X90176)
Les drapeaux britanniques sont brandis lors d'une manifestation le 14 juillet. Lorsqu'en 1997, Hong Kong a cessé d'être une colonie britannique pour passer sous la coupe chinoise, les autorités chinoises s'étaient engagés à maintenir un système plus démocratique pour l'ancien territoire ("un pays, deux systèmes"). (PHILIP FONG / AFP)
Nouvelles manifestations le 21 juillet contre la loi controversée sur l'extradition. "Hong Kong a besoin de démocratie", clame ce graffiti. (VIVEK PRAKASH / AFP)
Le 21 juillet encore, la police tire des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants. Des protestataires ont jeté des oeufs et inscrit des graffitis sur la façade du bureau de liaison du gouvernement chinois à Hong Kong, à l'issue d'une nouvelle manifestation monstre dimanche dans le territoire semi-autonome. Les organisateurs ont fait état de 430.000 personnes ayant participé à la manifestation de ce dimanche. (ANTHONY WALLACE / AFP)
Le 24 juillet, Calvin So, 23 ans, montre, dans un corridor d'hôpital à Hong Kong, son dos après l'agression qu'il a subie près d'un restaurant où il travaille, le soir du 21 juillet après une manifestation pro-démocrate. Ce soir-là, des manifestants ont été victimes d'attaques brutales perpétrées par des gresseurs suspectés d'appartenir aux triades, des violences qui ont fait des dizaines de blessés et aggravent la crise dans laquelle est plongée l'ancienne colonie britannique. (ANTHONY WALLACE / AFP)
A l'aéroport de Hong Kong, un manifestant brandit le 26 juillet une banderole proclament : "Bienvenue à Hong Kong, ville sous la coupe de la police et des gangsters". (ANTHONY WALLACE / AFP)
Manifestation le 4 août dans le district occidental de Hong Kong. (ISAAC LAWRENCE / AFP)
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