Cet article date de plus de trois ans.

Biélorussie : l'OSCE dénonce des "tortures" et appelle à annuler l'élection présidentielle

Après la réélection contestée en août d'Alexandre Loukachenko à la tête de la Biélorussie, l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe décrit dans un rapport des "tortures systématiques" à l'égard des manifestants de l'opposition.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Des policiers portent un homme lors d'une manifestation de l'opposition contre le président Alexandre Loukachenko, à Minsk (Biélorussie), le 1er novembre 2020. (AFP)

C'est un premier rapport majeur de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) sur la situation en Biélorussie. Dans un document, présenté jeudi 5 novembre, l'organisation appelle à annuler les résultats de la présidentielle d'août en Biélorussie, ayant conduit à la réélection contestée d'Alexandre Loukachenko, et décrit des "tortures systématiques" et des "violations massives des droits humains". "Il y a des preuves accablantes montrant que les élections présidentielles du 9 août 2020 ont été falsifiées et que des violations massives et systématiques des droits de l'homme ont été commises par les forces de sécurité en réponse à des manifestations pacifiques", écrit l'OSCE.

L'organisation demande de nouvelles élections

Le rapporteur Wolfgang Benedek a collecté des centaines de témoignages, accompagnés de photos et vidéos. Il évoque des "tortures et traitements inhumains ou dégradants (…) généralisés et systématiques" visant les protestataires, mais aussi des passants qui se trouvaient au mauvais endroit. L'OSCE demande de nouvelles "véritables élections répondant à des critères internationaux", en présence d'observateurs indépendants.

Agissant sur requête de 17 Etats, dont la France, les Etats-Unis et le Royaume-Uni, le rapporteur a reçu 700 observations écrites et a procédé à des entretiens en ligne faute d'avoir pu se rendre sur place, la Biélorussie ayant refusé de coopérer.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.