La Corée du Nord tire des "projectiles" en mer au lendemain de l'annonce de nouvelles négociations sur le nucléaire
Tokyo a annoncé que l'un de ces projectiles semblait être tombé dans la Zone économique exclusive du Japon.
Nouvelle provocation de la part de Pyongyang. La Corée du Nord a tiré mercredi 2 octobre des "projectiles" en direction de la mer, a annoncé l'état-major sud-coréen. Une nouvelle qui intervient au lendemain de l'annonce par le régime communiste de la tenue, samedi, de discussions de travail sur le nucléaire avec Washington.
L'armée sud-coréenne n'a pas fourni plus de renseignements sur la nature de ces "projectiles", terme par lequel elle qualifie généralement les missiles balistiques de courte portée.
Peu après cette annonce, Tokyo a annoncé que l'un de ces projectiles semblait être tombé dans la Zone économique exclusive du Japon (ZEE). Espace maritime situé entre les eaux territoriales et internationales, la ZEE du Japon représente une superficie de plus de 4 millions de km2, tout autour de l'archipel.
Le Premier ministre japonais a immédiatement condamné ce "tir de missiles balistiques qui viole les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU". "Nous protestons fermement et les condamnons fermement", a-t-il ajouté.
Multiplication des tirs
Les négociations sur le nucléaire nord-coréen sont au point mort depuis le fiasco du deuxième sommet entre le président américain Donald Trump et le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, en février, à Hanoï (Vietnam). Les deux hommes s'étaient de nouveau rencontrés en juin à la frontière dans la Zone démilitarisée (DMZ) qui sépare les deux Etats depuis la fin de la guerre de Corée (1950-1953).
Depuis juillet, Pyongyang a multiplié des tirs de missiles de courte portée, qualifiés de "provocations" par des responsables américains – même si Donald Trump s'est montré nettement plus conciliant. Et l'ONU a confirmé début septembre que la Corée du Nord poursuivait son programme d'armement nucléaire tout en se soustrayant aux sanctions.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.