Un étudiant nord-coréen disparaît à Paris
D'après l'agence Yonhap, Han est le fils d'un proche de Jang Song-Thaek, exécuté en 2013 par le régime de Pyongyang au cours d'une purge politique. La justice française a décidé d'ouvrir une enquête pour "disparition inquiétante".
Personne ne l'a vu depuis mercredi. Une enquête a été ouverte, vendredi 21 novembre, après la disparition d'un étudiant nord-coréen scolarisé à Paris. Elle pourrait être liée aux purges du régime de Pyongyang, estime l'agence de presse sud-coréenne Yonhap. Cette enquête, lancée pour "disparition inquiétante" par le parquet de Paris, a été confiée à la brigade de répression de la délinquance aux personnes (BRDP).
Un proche de Jang Song-Thaek, exécuté en 2013 ?
L'étudiant de l'Ecole nationale supérieure d'architecture de Paris La Villette (ENSAPLV) a été identifié, mercredi, sous le nom de Han, par Yonhap, qui a fait en premier état de cette disparition. D'après l'agence, Han est le fils d'un proche de Jang Song-Thaek, l'oncle et mentor du dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, exécuté en 2013 par le régime. L'agence ajoute que le père de Han a également été visé par les purges consécutives à cette exécution.
Une source non identifiée, citée par Yonhap, indique que Han aurait été pris en charge par des agents nord-coréens envoyés à Paris. Il aurait tenté de s'échapper alors qu'on l'emmenait à l'aéroport. Longtemps considéré comme le numéro deux du régime nord-coréen, Jang Song-Thaek avait été arrêté, rapidement jugé puis exécuté le 12 décembre 2013 au cours d'une purge perçue comme le bouleversement politique le plus important en Corée du Nord depuis l'arrivée au pouvoir de Kim Jong-un.
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