La Chine et l'Espagne inquiètent les investisseurs
Les valeurs bancaires et automobiles affichent les plus fortes baisses (respectivement -3% et -2,6%). Beaucoup d'intervenants sur les marchés d'actions semblent s'inquiéter du -relatif- ralentissement chinois. La croissance y a atteint 8,1% au premier trimestre, le niveau le plus bas depuis le deuxième trimestre 2009. Une surprise, selon Frédéric Rozier, gérant d'actions chez Messchaert Gestion Privée : "Les investisseurs ne s'attendaient pas à un ralentissement aussi rapide. Le moindre essoufflement de la Chine a un impact très fort sur l'économie mondiale ".
Les banques espagnoles en cause
L'économie européenne n'a particulièrement pas besoin de mauvaises nouvelles. "Les intervenants n'auraient pas réagi aussi négativement à cette statistique il y a encore quelques semaines , commente Renaud Murail, de Barclays Bourse. Actuellement, la moindre mauvaise nouvelle est amplifiée ".
Plusieurs pays européens connaissent à nouveau des difficultés à emprunter à un prix raisonnable. Le taux pour les obligations espagnoles à 10 ans avoisine de nouveau les 6%. Ce regain de tension ne vient pas tant des comptes publics que de ceux des banques. L'encours de dette des établissements espagnols a battu en mars un nouveau record, à 227,6 milliards d'euros selon la BCE.
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