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La Chine et l'Espagne inquiètent les investisseurs

Les principaux indices boursiers européens ont fini la semaine en baisse marquée. La croissance plus faible que prévue en Chine et la situation de la dette espagnole ont fait plonger plusieurs secteurs. D'autant plus que plusieurs pays européens connaissent à nouveau des difficultés pour emprunter à un prix raisonnable.
Article rédigé par Alexandre Chassignon
Radio France
Publié Mis à jour
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Les valeurs bancaires et automobiles affichent les plus fortes baisses (respectivement -3% et -2,6%). Beaucoup d'intervenants sur les marchés d'actions semblent s'inquiéter du -relatif- ralentissement chinois. La croissance y a atteint 8,1% au premier trimestre, le niveau le plus bas depuis le deuxième trimestre 2009. Une surprise, selon Frédéric Rozier, gérant d'actions chez Messchaert Gestion Privée : "Les investisseurs ne s'attendaient pas à un ralentissement aussi rapide. Le moindre essoufflement de la Chine a un impact très fort sur l'économie mondiale ".

Les banques espagnoles en cause

L'économie européenne n'a particulièrement pas besoin de mauvaises nouvelles. "Les intervenants n'auraient pas réagi aussi négativement à cette statistique il y a encore quelques semaines , commente Renaud Murail, de Barclays Bourse. Actuellement, la moindre mauvaise nouvelle est amplifiée ".

Plusieurs pays européens connaissent à nouveau des difficultés à emprunter à un prix raisonnable. Le taux pour les obligations espagnoles à 10 ans avoisine de nouveau les 6%. Ce regain de tension ne vient pas tant des comptes publics que de ceux des banques. L'encours de dette des établissements espagnols a battu en mars un nouveau record, à 227,6 milliards d'euros selon la BCE.

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