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Henry David Thoreau : précurseur de la non-violence

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Henry David Thoreau : précurseur de la non-violence
Henry David Thoreau : précurseur de la non-violence Henry David Thoreau : précurseur de la non-violence
Article rédigé par franceinfo
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Comme chaque soir, le 23h se penche sur un sujet d'actualité. Avec la journaliste Géraldine Mosna-Savoye, décryptage de la non-violence, qui a permis aux manifestants à Hong Kong d'obtenir des avancées majeures.

À Hong Kong, la violence était le maître mot pour contester le pouvoir, jusqu'à obtenir à des avancées. En philosophie, en matière de non-violence, il y a deux références : Gandhi et Martin Luther King. "Ce sont deux grandes figures de l'histoire politique, deux grandes figures convoquées dans la mobilisation hongkongaise, qui ont inspiré ce mouvement. Gandhi, guide spirituel de l'Inde, a été assassiné en 1948 un an après la proclamation de l'indépendance de l'Inde (…) il avait une théorie, 'la non-violence'. L'autre c'est Martin Luther King, pasteur américain, que l'on connait pour son engagement pour les droits civiques des Noirs américains. Il s'est opposé à une forme de violence, notamment défendue par les Black Panthers. Pour lui, la violence ne résolvait rien", explique Géraldine Mosna-Savoye, journaliste à France Culture.

Henry David Thoreau, précurseur

Deux figures très populaires qui se sont inspirées finalement d'un philosophe américain, moins connu. "Ils se sont inspirés en effet du philosophe américain Henry David Thoreau, un philosophe particulier, qui a décidé au milieu du 19e siècle de partir vivre dans les bois pendant deux ans et deux mois. Il veut expérimenter la vie à l'écart de la société (…) une œuvre, 'la désobéissance civile', va les inspirer", ajoute la journaliste.
Il y développe alors le concept de non-violence. "Il sera repris par Gandhi, Martin Luther King (…) il se fait arrêter et passe une nuit en prison parce qu'il a refusé de payer l'impôt qui finance la guerre et l'esclavage contre le Mexique. 'Comment protester contre un gouvernement que je trouve injuste sans en venir aux armes', se dit-il' et donc sans passer par la violence", détaille Géraldine Mosna-Savoye.

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