Les chefs d’État du monde entier ont salué l’élection de Lula, lundi 31 octobre. Mais le nouveau président risque de ne pas pouvoir accomplir ses promesses car ce sont les proches de Jair Bolsonaro qui se sont imposés au Parlement.
Il dit vouloir lutter contre la faim, la misère, enrayer la déforestation de l’Amazonie ou encore restreindre le port d’armes pour en finir avec les guerres de gang. Mais Lula lui-même en est conscient, pour appliquer ce programme ambitieux, il devra d’abord rassembler un pays profondément fracturé. "Il n’y a pas deux Brésil, nous sommes un seul pays, un seul peuple, une grande nation", a-t-il déclaré à peine élu.
Lula en minorité au Parlement
Mais au congrès national brésilien, Bolsonaro et ses alliés l’ont emporté. Le camp de Lula est en minorité. Il devra donc négocier pour chaque mesure qu’il a annoncée, des aides sociales à l’augmentation du salaire minimum. "Lula est un grand négociateur, mais il se retrouve dans une situation où il ne négocie pas avec des adversaires politiques classiques", expose Maud Chirio, spécialiste du Brésil. Les yeux sont notamment fixés sur la déforestation en Amazonie. Lula a promis une tolérance zéro.
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