Au Brésil, l’élection présidentielle a lieu ce dimanche 28 octobre. Le candidat d’extrême droite, Jair Bolsonaro, est le grand favori, il bénéficie du rejet de la classe politique.
Après des années de croissance, le Brésil, sixième puissance économique mondiale, s’est effondré. Les inégalités se sont creusées et la corruption gangrène le pays. Dans les rues de Rio, un slogan chez les partisans du favori de l’élection : "Le capitaine est arrivé". En effet, c’est le candidat d’extrême droite, Jair Bolsonaro qui fait la course en tête dans les sondages. Poignardé en septembre par un opposant, il s’est enfermé chez lui depuis et fait campagne sur les réseaux sociaux. Avec beaucoup d’avance, celui qui est surnommé "le Trump tropical", est un ultra conservateur, ouvertement homophobe et misogyne. En 2014 il disait cela à propos d’une députée : "Madame, il y a quelques jours, vous m’accusiez d’être un violeur. J’ai dit que je ne vous violerai pas parce que vous ne le méritez pas".
Soutien de l’armée
Soutenu par l’armée, il surfe sur le climat d’insécurité qui règne dans le pays. Autre soutien : les marchés financiers, puisqu’il promet une baisse des pensions de retraite et des privatisations à la chaîne. Il espère relancer l’économie. Le candidat du parti travailliste, Fernando Haddad, semble avoir peu de chances de l’emporter. Il porte sur lui les accusations de corruption qui pèsent sur son mentor Lula, emprisonné. Il n’est crédité de seulement 43 % des intentions de vote.
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