Aucune exécution n'est prévue dans l'immédiat pour Serge Atlaoui
La décision de cette nuit ne change pas grande chose. Aucune exécution n'est prévue, pas plus celle de Serge Atlaoui que celle d'aucun autre détenu des prisons indonésiennes. D'abord parce que nous sommes au début du mois sacré du ramadan et en Indonésie, pays musulman. Cela met en suspens les gros dossiers et empêche toute exécution. Et puis les avocats du Français préparent en ce moment d'autres procédures, explorent d'autres voix. On s'en souvient, Serge Atlaoui devait être exécuté le 29 avril. Son nom a été enlevé de la liste au dernier moment. Depuis, la tension semble un peu retombée.
Ses avocats pointent désormais du doigt les irrégularités judiciaires. Comment se fait-il que Serge Atlaoui soit jugé indépendamment des sept autres hommes accusés dans le même dossier de trafic de drogue ? Le droit indonésien oblige pourtant à ce que tous les prévenus d'une même affaire soient jugés en même temps. Cela peut-il constituer un vice de procédure et obliger la justice à reprendre le dossier depuis le début ?
La France reste mobilisée
Pendant ce temps, les efforts diplomatiques et la mobilisation citoyenne continuent. "Notre détermination, notre mobilisation reste totale", a fait savoir le Quai d’Orsay ce matin. Autant d'éléments qui permettent de gagner du temps. Et dans ce dossier, le temps c'est de l'espoir pour Serge Atlaoui et pour ses proches.
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