Vidéo Hollande en Chine : "Il ne faut pas s'attendre à des merveilles"

François Hollande est arrivé jeudi 25 avril à Pékin (Chine). Cette visite officielle de deux jours vise à rééquilibrer les échanges commerciaux entre la France et la Chine mais aussi à nouer une relation personnelle avec la nouvelle direction chinoise, explique Alain de Chalvron, le correspondant de France 2 à Pékin. 

Le président français est "le premier chef d'Etat occidental a être reçu par les nouveaux dirigeants chinois", souligne le journaliste. Il est prévu qu'il s'entretienne à trois reprises avec son nouvel homologue chinois, Xi Jinping, qui a pris ses fonctions il y a cinq semaines. "Un déjeuner restreint, limité pratiquement aux deux couples présidentiels" est même au programme. "Un signe amical qui ne trompe pas", selon Alain de Chalvron. Pékin perpétue ainsi la relation singulière qui l'unit à Paris depuis que la France du général de Gaulle a reconnu la République populaire de Chine de Mao Zedong, le 27 janvier 1964, devenant la première grande nation à franchir le pas.

"Cette bonne entente se traduira-t-elle par un rééquilibrage des échanges commerciaux ?", s'interroge Alain de Chalvron. "Sur ce point, on nous a préparé à ne pas s'attendre à des merveilles", répond-il. Face à ses interlocuteurs chinois, François Hollande devrait tout de même plaider pour une réduction du déficit commercial abyssal qui plombe le commerce extérieur français avec la Chine. Celui-ci s'est encore élevé l'an dernier à près de 26 milliards d'euros. Soit 40% environ du déficit extérieur global accusé par l'économie française.