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LA PHOTO. Taïwan: le sort électoral de l'île s'annonce historique

La candidate de l'opposition taïwanaise, Tsai Ing-wen, est la grande favorite du scrutin présidentiel du 16 janvier 2016. Plus méfiante à l'égard de Pékin, elle défend, à la tête du Parti démocratique progressiste (DPP), le fait qu'il revient aux 23 millions de Taïwanais de décider du sort de l'île. Contrairement au président sortant pro-chinois, Ma Ying-jeou, élu en 2008.
Article rédigé par Dominique Cettour-Rose
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
 

Le portrait de Tsai Ing-Wen, brandi par un supporter le 15 janvier 2016 «Nous souhaitons construire des relations pacifiques et parallèlement maintenir le statu quo pour les deux parties, y compris du côté de la Chine continentale», a déclaré Tsaï Ing-wen, en passe de devenir la première femme à diriger Taïwan. L'île est séparée du reste de la Chine depuis la prise de pouvoir par les communistes à Pékin en 1949. Sa prospérité économique (6e économie d'Asie et 26e mondiale) est fondée sur les exportations vers la Chine (environ 40%), les Etats-Unis et le Japon. Membre du parti nationaliste Kuomintang (KMT), le président sortant Ma Ying-jeou est l'artisan d'un rapprochement inédit avec Pékin qui avait culminé, en novembre 2015, par sa poignée de main historique avec le président chinois Xi Jinping. Donné perdant à la présidentielle dans les sondages, le KMT pourrait même perdre, pour la première fois, sa majorité au Parlement. Fin 2014, lors des élections locales considérées comme un baromètre avant la présidentielle, le KMT avait recueilli 40,7% des voix contre 47,5% au DPP.

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