Attentat de Christchurch : de nombreux gestes de solidarité dans la ville meurtrie
La Nouvelle-Zélande pourrait restreindre l'accès aux armes d'ici une semaine. Une mesure en réponse à l'attentat survenu vendredi 15 mars dans deux mosquées de Christchurch. Dans la ville où 50 personnes ont été tuées, les gestes de solidarité se multiplient.
Deux élèves manquaient à l'appel dans le lycée Cashmere de Christchurch (Nouvelle-Zélande) lundi 18 mars. Ils ont été tués trois jours plus tôt dans leur mosquée, lors de l'attentat qui a coûté la vie à 50 personnes. Impossible pour leurs camarades de suivre les cours normalement. "Je suis totalement dévastée. Ca me met en colère de savoir que ces deux étudiants étaient ici pour être en sécurité, et qu'ils ne l'étaient pas", confie une lycéenne, alors qu'une des deux victimes avait fui la Syrie avec ses parents pour s'installer en Nouvelle-Zélande.
Élan de solidarité
Pour rendre hommage à la communauté musulmane, l'église a déposé au sol 50 paires de chaussures peintes en blanc. Un symbole de paix, et une allégorie de la disparition des 50 fidèles de la mosquée de Christchurch. "Plus de cinq millions d'euros ont déjà été récoltés pour les familles des victimes", annonce Hakim Abdelkhalek, envoyé spécial sur place.
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