Hillary Clinton entre dans le cercle des conférenciers de luxe
L'ancienne secrétaire d'Etat américaine "fera probablement partie des conférenciers les mieux payés de l'histoire", selon le site d'information spécialisé Politico.
Hillary Clinton est loin de prendre sa retraite. Alors qu'elle vient de quitter le département d'Etat américain et a assuré vouloir "se détendre après quatre années d'hyperactivité", l'ancienne First Lady a déjà signé un contrat avec Harry Walker, une prestigieuse agence de conférenciers, a révélé Politico (en anglais), lundi 18 février. Elle réalise ainsi une opération très lucrative. "Elle fera probablement partie des conférenciers les mieux payés de l'histoire", anticipe le site d'information politique.
Si un salaire à six chiffres lui semble assuré pour chacune de ses interventions, "elle pourrait gagner jusqu'à un million de dollars pour ses discours à l'étranger", ajoute Le Figaro, qui cite un spécialiste de relations publiques pour la classe politique. A titre d'exemple, Nicolas Sarkozy s'est vu offrir 250 000 euros par la banque Morgan Stanley, l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair touche 200 000 euros à chaque intervention et son homologue allemand Gerhard Schröder, 50 000 euros, selon L'Expansion. Les femmes, elles, se font rares dans ce business de luxe.
Son expertise et ses anecdotes
Mais Hillary Clinton est une exception. L'ancienne First Lady est la personnalité politique préférée des Américains, d'après un sondage publié début février. En outre, "son expertise sur les dossiers internationaux, des révolutions arabes à la montée en puissance de la Chine, sera probablement très recherchée, tout comme ses anecdotes sur ses quatre années passées à la tête de la diplomatie américaine", d'après Le Figaro.
Des anecdotes qu'elle va toutefois probablement garder pour le livre qu'elle prépare et dont la date de sortie est encore inconnue. En plus de ses conséquents revenus, cette nouvelle carrière de conférencière est une tribune idéale pour préparer une éventuelle candidature pour la présidentielle de 2016, surveillée de près, selon le Guardian (en anglais), mais sur laquelle Hillary Clinton reste pour le moment évasive.
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