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Chili : l'ancien président Piñera face au socialiste Guillier au second tour de la présidentielle

L'ex-chef de l'Etat, qui a dirigé le pays de 2010 à 2014, a obtenu près de 36% des suffrages. Mais le candidat socialiste pourrait l'emporter grâce aux reports de voix de l'extrême gauche.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Le candidat conservateur et ancien président chilien Sebastian Piñera, à l'issue du premier tour de l'élection présidentielle chilienne, le 19 novembre 2017.  (ESPECIAL / NOTIMEX / AFP)

Ils ont obtenu respectivement 36,64% et 22,69% des voix au premier tour de l'élection présidentielle au Chili. L'ancien président de droite Sebastian Piñera affrontera le candidat socialiste Alejandro Guillier le 17 décembre prochain, lors du second tour du scrutin.

La clé de l'élection semble entre les mains de la candidate d'extrême gauche Beatriz Sanchez, qui a créé la surprise en obtenant 20,28% des voix au premier tour, selon des résultats partiels portant sur 98,95% des votes. Le candidat d'extrême droite Antonio Kast a également remporté un score inattendu avec 7,92% des suffrages.

A l'annonce des résultats, Beatriz Sanchez a immédiatement exigé des explications publiques des instituts de sondage, qui l'avaient créditée de moins de 10% des voix. "Si ces sondages avaient dit la vérité, nous serions au second tour", a-t-elle proclamé, assurant que les résultats rebattaient les cartes.

Vers un retour au pouvoir de Piñera ?

Alejandro Guillier, qui s'est dit certain de gagner la seconde manche, a immédiatement fait un appel du pied à Beatriz Sanchez. "Il est clair qu'avec le progressisme des Chiliennes et des Chiliens qui veulent le changement (...), nous sommes plus nombreux, et donc nous gagnerons en décembre", a-t-il déclaré devant ses partisans à Santiago (Chili).

Sebastian Piñera, 67 ans, a déjà occupé la présidence chilienne de 2010 à 2014. Le résultat qu'il a obtenu au premier tour "est très proche de celui que nous avons obtenu en 2009", s'est-il félicité dimanche soir devant ses supporters. A l'issue de son premier mandat, ce conservateur n'avait pas pu se représenter, la loi chilienne interdisant deux mandats consécutifs.

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