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Brésil : l'ex-footballeur Romario élu sénateur, un ancien clown réélu député

Plus de 142 millions de Brésiliens se sont rendus aux urnes pour la présidentielle et les législatives, dimanche.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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L'affiche de campagne du clown Tiririca, candidat aux législatives au Brésil, le 28 septembre 2010. ( AFP )

Le Brésil a voté pour élire son président, mais aussi ses députés et sénateurs. L'ex-footballeur vedette brésilien Romario a été élu, dimanche 5 octobre, sénateur de Rio de Janeiro, sous l'étiquette du Parti socialiste brésilien. Un clown est, lui, devenu le deuxième député le mieux élu du pays, avec un million de voix.

Champion du monde en 1994 avec la Seleçao brésilienne, Romario a été facilement élu avec 63,39% des voix, selon des résultats officiels presque définitifs portant sur 90% des votes. "O Baixinho" ("Le petit") s'était affilié au Parti socialiste brésilien en 2009, à une époque où il était assailli d'ennuis financiers et légaux.

Le candidat au Sénat brésilien Romario visite la favela de Rochinha, le 30 août 2014, à Rio de Janeiro. (MARCIO CASSOL / AFP)

Un an plus tard, il était élu député fédéral. Connu pour son caractère ombrageux et son goût pour la vie nocturne, Romario est parvenu à lisser son image. Ex-attaquant vedette du PSV Eindhoven et du FC Barcelone, il s'était opposé avec virulence à l'organisation du Mondial 2014 au Brésil, traitant les dirigeants de la Fifa de tous les noms.

L'ex-clown analphabète Tiririca rempile

Le populaire clown brésilien Tiririca, devenu, en 2010, député fédéral à Sao Paulo sous le slogan "ça ne peut pas être pire", a été réélu, obtenant un million de voix. Ce résultat fait de lui le deuxième député le mieux élu du pays, selon les données du Tribunal supérieur électoral. Il y a quatre ans, ce clown, alors analphabète, avait recueilli 1,3 million de voix pour son Parti de la République et avait ainsi été le député le mieux élu du Brésil.

"Vous savez, vous, ce que font les députés ? Moi non plus, alors votez pour moi et je vais vérifier", disait Tiririca en campagne, menée avec tenue de clown et perruque colorée. Il avait dû apprendre à écrire son nom pour assumer sa fonction. En quatre ans, il n'a jamais pris la parole en séance plénière. Aucun de ses projets n'a été approuvé. Mais il a été l'un des législateurs les plus assidus à la chambre basse.

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