Une centaine d'États, dont le Brésil et le Canada, se sont engagés à stopper la déforestation d'ici 2030 lors de la COP26 sur le climat, à Glasgow (Écosse). Un geste insuffisant selon les scientifiques, qui alertent sur l'importance de préserver dès maintenant les grandes forêts.
Avec ses 390 milliards d'arbres, la forêt d'Amazonie, le plus grand réservoir d'espèces animales et végétales, est dix fois plus grande que la France. Elle concentre plus de la moitié des forêts tropicales humides de la planète. Véritable puits à carbone, elle absorbait à elle seule 7% des émissions de carbone dans l'atmosphère ces dernières décennies. Pour grandir et produire son énergie, chaque plante consomme en effet de l'eau, de la lumière et pompe le carbone présent dans l'air. C'est ainsi que la forêt d'Amazonie a durant longtemps freiné le réchauffement climatique.
L'ancien puits de carbone en rejette massivement
Mais depuis une dizaine d'années, elle est touchée par plusieurs fléaux, dont la déforestation et les effets du réchauffement climatique. Aujourd'hui, non seulement l'Amazonie n'est plus un puits de carbone, mais elle en rejette massivement. Les scientifiques alertent et demandent de mettre un terme à la déforestation et de réduire les émissions de gaz à effet de serre, au risque de voir l'Amazonie franchir un point de non-retour, et avec elle, la planète toute entière.
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