Cet article date de plus de sept ans.

Vidéo Maroc : un grand rassemblement à Rabat pour dénoncer corruption et abus de l'administration

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 1min
Maroc, grand rassemblement contre la corruption et les abus de l'administration
Maroc, grand rassemblement contre la corruption et les abus de l'administration Maroc, grand rassemblement contre la corruption et les abus de l'administration (APTN)
Article rédigé par franceinfo avec AFP et Reuters
France Télévisions

Les manifestants ont envahi le centre de Rabat dimanche, en soutien à la contestation dans la région du Rif et pour exiger la "libération" des leaders récemment arrêtés.

La contestation populaire ne faiblit pas au Maroc. "Vive le peuple", "Liberté, dignité, justice sociale", "Libérez les prisonniers"... Des milliers de manifestants ont scandé des slogans contre le gouvernement à Rabat, la capitale, dimanche 11 juin. Selon les islamistes de Justice et bienfaisance (interdits, mais tolérés par les autorités), l'une des organisations à l'origine du rassemblement, ils étaient "un million" à prendre part à cette "marche historique". Le ministère de l'Intérieur parle, lui, de 12 000 à 15 000 participants.

Ces manifestants ont envahi le centre de Rabat en soutien à la contestation dans le Rif, le nord du Maroc, et pour exiger la "libération" des leaders récemment arrêtés de ce mouvement. De nombreux drapeaux berbères et quelques oriflammes marocains flottaient au vent. Beaucoup de marcheurs brandissaient à bout de bras le portrait de Nasser Zefzafi, leader emprisonné du "hirak", le mouvement de contestation populaire qui agite depuis sept mois la région du Rif.

Sept mois de contestation dans la province d'Al Hoceïma

Plusieurs organisations avaient appelé à ce rassemblement : Justice et bienfaisance, mais également des partis de gauche et d'extrême gauche, des militants de la cause amazigh et activistes du "20 février", fer de lance de la version marocaine des Printemps arabes en 2011. Les islamistes étaient largement majoritaires dans le cortège

Après sept mois de contestation dans la province d'Al Hoceïma, les autorités ont mené localement une vague d'arrestations depuis quinze jours, visant le noyau dur du mouvement et justifiée selon elles par la nécessité de "faire respecter la loi".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.