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LA PHOTO. Virus Ebola: la chauve-souris, auxiliaire des scientifiques

Alors que depuis début août 2018, une nouvelle épidémie de fièvre hémorragique due à Ebola a déjà causé la mort de plus de quarante personnes dans le nord-est de la RDC, non loin de là, au Gabon, on capture les chauves-souris pour examiner le virus de plus près. Les chiroptères sont considérés depuis quelques années comme le réservoir naturel d'Ebola. Porteurs sains, ce sont aussi des vecteurs.
Article rédigé par Véronique le Jeune
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1 min
Des prélèvements de salive, de sang et de matières fécales permettent aux chercheurs de déterminer les anticorps du virus Ebola développés par certains de ces petits vertébrés frugivores. La contagion par morsure ou griffure à l'homme et aux grands singes a été suggérée par ces examens. Mieux appréhender le cycle du virus pour le prévenir est l'un des principaux travaux effectués par le Centre international de recherches médicales (CIRMF) de Franceville. Ce laboratoire ultra-sécurisé, baptisé le P4 comme pathogène de classe 4, est l'un des deux en Afrique à traquer les virus mortels. (Steve JORDAN / AFP)

Cette chauve-souris prise au piège va fournir au labo différents échantillons Des prélèvements de salive, de sang et de matières fécales permettent aux chercheurs de déterminer les anticorps du virus Ebola développés par certains de ces petits vertébrés frugivores. La contagion par morsure ou griffure à l'homme et aux grands singes a été suggérée par ces examens. Mieux appréhender le cycle du virus pour le prévenir est l'un des principaux travaux effectués par le Centre international de recherches médicales (CIRMF) de Franceville. Ce laboratoire ultra-sécurisé, baptisé le P4 comme pathogène de classe 4, est l'un des deux en Afrique à traquer les virus mortels.

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