Coronavirus au Maroc : plusieurs quartiers de Marrakech fermés après une hausse des cas
Des mesures similaires ont été prises récemment à Casablanca, Tanger et Fès qui figurent parmi les villes les plus touchées du royaume.
Les autorités marocaines ont annoncé dimanche 16 août avoir fermé plusieurs quartiers de Marrakech, la capitale touristique du Maroc, en raison d'une recrudescence d'infections au nouveau coronavirus. Les "opérations de contrôle" dans cette destination touristique phare ont été renforcées et certains quartiers ont été "fermés totalement ou partiellement" pour enrayer la propagation du virus, ont ajouté les autorités dans un communiqué.
Des campagnes ont été lancées dans les rues de Marrakech pour "sensibiliser au danger du relâchement dans le respect des mesures préventives", comme le port du masque et la distanciation physique, selon la même source, qui a annoncé un renforcement des contrôles à l'entrée de la ville et entre les quartiers.
Plusieurs villes concernées
Des mesures similaires ont été prises récemment à Casablanca, Tanger et Fès qui figurent parmi les villes les plus touchées du royaume. Selon le quotidien arabophone Al Massae, cité par 360.ma, la situation épidémiologique à Casablanca est tellement inquiétante qu’un reconfinement de la ville n’est pas à exclure.
Pays de 35 millions d'habitants, le Maroc a recensé depuis début mars 42 489 cas de contamination, dont 658 décès. Il fait face depuis quelques jours à une hausse des infections avec plus de 1 000 cas enregistrés quotidiennement et même un record de 1 776 cas recensés 15 août. L'Organisation mondiale de la santé a mis en garde le 13 août contre cette "tendance à la hausse".
Déconfinement
Le Maroc a entamé son déconfinement en juin après un confinement très strict de trois mois. Les frontières restent fermées "jusqu'à nouvel ordre", plongeant le secteur vital du tourisme dans une crise sans précédent. Face à la pandémie, les autorités ont annulé tous les congés des personnels de la Santé. L'économie marocaine est entrée en récession. Si la pandémie se poursuit, la croissance pourrait baisser de 7% par rapport à ce qui était prévu en début d'année. D'où un plan de relance pour donner un nouveau souffle à des secteurs, comme le tourisme et le BTP, en pleine crise.
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