Procès Pistorius : l'expertise ne conclut à aucun trouble mental lors du meurtre
Le procès du champion paralympique sud-africain Oscar Pistorius, qui doit répondre du meurtre de sa petite amie, a repris après un long ajournement pour une évaluation mentale.
Le procès du champion paralympique sud-africain Oscar Pistorius, qui doit répondre du meurtre de sa petite amie, Reeva Steenkamp, a repris lundi 30 juin à Pretoria (Afrique du Sud) après un long ajournement pour une évaluation mentale qui a conclu à son entière responsabilité pénale lors des faits en 2013.
"M. Pistorius ne souffrait pas d'un trouble mental ou d'une infirmité qui l'aurait rendu pénalement irresponsable de l'acte dont il est accusé", ont conclu les quatre experts sollicités pour examiner l'athlète, selon leur rapport lu à la barre par le procureur Gerrie Nel. "M. Pistorius était en mesure d'apprécier que ce qu'il faisait était mal", a-t-il ajouté, soulignant que les trois psychiatres et le quatrième clinicien sollicité, un psychologue, avaient abouti aux mêmes conclusions, quoique reportées dans deux rapports séparés.
Un trouble anxieux généralisé ?
Afin d'assurer un procès équitable, l'audience avait été suspendue le 20 mai pour permettre au sportif de se faire examiner dans un hôpital psychiatrique de Pretoria et obtenir un diagnostic indépendant, après que la défense eut suggéré que Pistorius souffrait d'un trouble anxieux généralisé remontant à l'enfance et susceptible d'avoir contribué à son geste fatal.
Barry Roux, l'avocat de Pistorius, ne s'est pas prononcé immédiatement sur les conclusions de ces experts, pas plus que la juge Thokozile Masipa, chargée du procès, qui a ordonné la poursuite de l'audience avec la comparution des témoins suivants cités par la défense.
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