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LA PHOTO. Mali: le président français Emmanuel Macron en route pour le Sahel

Saisi à travers le hublot à son atterrissage à l'aéroport Modibo Keita de Bamako pour le sommet du G5 Sahel, le 2 juillet 2017, Emmanuel Macron a obtenu gain de cause. Les présidents des cinq pays du Sahel (Mali, Tchad, Mauritanie, Burkina Faso et Niger) ont promis d'apporter chacun 10 millions d'euros pour amorcer le financement de la force anti-djihadiste actée dans la capitale malienne.
Article rédigé par Alain Chémali
France Télévisions
Publié
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«Une avancée majeure pour la sécurité au Sahel», c'est en ces termes que le président français a salué l'accord au G5 Sahel pour la constitution d'une force africaine conjointe de lutte contre le terrorisme. Il a souhaité une mise en place du commandement de cette force fin août afin qu'elle soit pleinement opérationnelle à l'automne. Pour compléter les fonds nécessaires à cette force, dont le coût est évalué à 423 millions d'euros par le président Keita (Mali), une conférence des pays donateurs est prévue «en juillet ou septembre», selon Paris, qui indique qu'une aide allemande «est déjà dans les tuyaux»«Pas besoin de réunir tous les financements pour commencer», a estimé Emmanuel Macron en annonçant une aide logistique française de 8 millions d'euros d'ici la fin de l'année, avec notamment 70 véhicules tactiques ainsi que du matériel de transmission et de protection.

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