Cet article date de plus de sept ans.

Kenya: l'opposition ne lâche rien avant la présidentielle

Article rédigé par Catherine Le Brech
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
En ce 9 octobre 2017, plus de 2000 manifestants ont défilé dans les rues de Nairobi, au Kenya. Ils réclament des réformes avant l'élection présidentielle du 26 octobre, organisée après l'invalidation du scrutin du 8 août. Les partisans du leader de l'opposition Raila Odinga veulent notamment un remaniement de la Commission électorale, mise en cause dans l'organisation du premier vote.


3.000 personnes se sont également réunies à Kisumu, dans l'ouest du pays, un des bastions de Raila Odinga. Lequel a obtenu le 1er septembre 2017 l'annulation par la Cour suprême de la réélection d'Uhuru Kenyatta.

Cependant, ils n'étaient qu'une poignée à Mombasa (sud-est), la deuxième ville du pays, où le président Kenyatta faisait campagne.

Le 6 octobre, Washington a fait part de sa «profonde inquiétude» face à «l'aggravation du climat politique au Kenya» à l'approche du nouveau scrutin présidentiel. 

ont demandé le licenciement des représentants de la Commission électorale impliqués dans le vote présidentiel annulé en août en raison d'irrégularités. 2.000 d'entre eux se sont réunis dans un parc du centre-ville, où plusieurs leaders de la NASA ont réclamé un remaniement en profondeur de cette même commission. (REUTERS/Thomas Mukoya)
l'opposition ne fait quasiment pas campagne, estimant qu'il est inutile d'organiser des meetings pour une élection qu'elle menace de boycotter si ses exigences ne sont pas satisfaites.  (REUTERS/Baz Ratner)
un projet de modification de la loi électorale porté par des députés du parti au pouvoir. Ils estiment que les amendements vont servir à couvrir de nouvelles fraudes. (REUTERS/Thomas Mukoya)
a dégénéré à Nairobi, la police faisant usage de gaz lacrymogènes contre les manifestants. Même chose à Machakos (60 km au sud-est de Nairobi), où les contestataires ont été dispersés par les forces de l'ordre. (REUTERS/Thomas Mukoya)
a rendu son rapport sur les violences post-électorales, estimant à au moins 37 le nombre de morts - dont 3 enfants âgés de 6 mois à 7 ans - survenus pendant les trois jours suivant le scrutin présidentiel du 8 août. Pour l'organisation, une partie de ces décès sont dus à l'intervention de la police qui a tiré à balles réelles. (REUTERS/Baz Ratner)

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.