Cinq chefs d'Etat africains et des représentants des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne et de l'Union européenne se sont réunis, samedi 17 mai à Paris, autour du président François Hollande pour décider d'un "plan global" contre le groupe islamiste Boko Haram. Ce plan prévoit "la coordination du renseignement, l'échange d'informations, le pilotage central des moyens, la surveillance des frontières, une présence militaire autour du lac Tchad et une capacité d'intervention en cas de danger", a résumé François Hollande à l'issue du sommet à l'Elysée.Le Nigeria a déployé 20 000 soldats sur le terrain"Boko Haram n'est plus seulement une organisation locale, son activité est devenue à partir de 2009 celle de l'organisation d'Al-Qaida ouest et centre de l'Afrique", martèle le président nigérian Goodluck Jonathan. Le Nigeria a déployé des troupes composées de 20 000 soldats sur le terrain, dans la partie nord du pays où seraient retenues les 200 lycéennes kidnappées : "Nous procédons à des recherches avec des moyens aériens et de renseignements, avec le soutient de la France, du Royaume-Uni, des Etats-Unis et d'autres pays", poursuit le président du Nigéria très critiqué dans son pays pour son inaction.