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Un militaire français a été tué au Mali par un engin explosif

Le brigadier Ronan Pointeau, du 1er régiment de spahis de Valence, est mort "après le déclenchement d’un engin explosif improvisé au passage de son véhicule blindé", écrit la présidence dans un communiqué.

Article rédigé par franceinfo
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Photo du brigadier Ronan Pointeau, mort le 2 novembre 2019 au Mali, fournie par le l'état-major des armées. (ETAT-MAJOR DES ARMEES)

Un militaire français a été tué au Mali, dans la région de Ménaka, samedi 2 novembre, a annoncé l'Elysée dans un communiqué. Le brigadier Ronan Pointeau, du 1er régiment de spahis de Valence, est mort "après le déclenchement d’un engin explosif improvisé au passage de son véhicule blindé", écrit la présidence.

Ronan Pointeau, né le 1er octobre 1995 à Castres, a accompli toute sa carrière au 1er régiment de spahis à Valence. Ce célibataire, sans enfants, était titulaire de la médaille de la défense nationale échelon bronze agrafes arme blindée cavalerie et mission opération extérieure. Il était également décoré de la médaille outre-mer agrafe Sahel et de la médaille de la protection militaire du territoire agrafe Sentinelle.

Emmanuel Macron a appris "avec tristesse" la mort du brigadier Ronan Pointeau et "salue le sacrifice de ce militaire français tué dans l’accomplissement de sa mission". "Je salue sa bravoure et à travers lui celle de nos militaires", a écrit le président de la République sur Twitter. L'Elysée souligne que le chef de l'Etat "réaffirme que sa détermination reste intacte dans le combat pour ramener la paix au Sahel".

Situation toujours tendue

L'opération Barkhane, aux confins du Mali et du Nigera, a débuté en 2014, succédant à l'opération Serval. Le terme Barkhane désigne les dunes du Sahara qui prennent la forme d'un croissant sous l'effet du vent.

La situation au Mali est particulièrement tendue. Dans la nuit de vendredi à samedi, 53 soldats et un civil ont été tués dans une attaque contre un camp militaire à Indelimane, près de la frontière avec le Niger.

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