Compte tenu des distances à parcourir au Mali, la libération de Sophie Pétronin a été actée en tout début de semaine, juste après que les 200 djihadistes ou membres des groupes maliens, qui ont été libérés dans leur région d'origine. Il a fallu plus de cinq jours avant que ne s'opère un transfert. En raison de distances immenses, les djihadistes font attention à la façon dont ils se déplacent, détaille Etienne Leenhardt, chef du service étranger de France Télévisions.Trouver des solutions politiquesEn outre, les deux otages n'étaient pas détenus au même endroit. Il a fallu les rapatrier sur Bamako. Deux otages italiens étaient avec Sophie Petronin, un prêtre enlevé il y a plusieurs années et un touriste qui souhaitait rejoindre Tombouctou en vélo il y a quelques mois. Le changement de régime a-t-il changé les choses ? Ces libérations s'inscrivent dans un processus global de réconciliation avec les populations du Nord. Il y aurait de la part de la junte malienne et des Touaregs du nord une volonté de trouver de solutions politiques, précise Etienne Leenhardt.