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Libye : plus de 43 000 personnes ont été déplacées par les inondations, selon l'ONU

"Le manque d'approvisionnement en eau aurait poussé de nombreuses personnes déplacées à quitter Derna pour se rendre dans d'autres villes de l'Est et de l'Ouest", explique dans son dernier rapport l'Organisation internationale des migrations.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Des gens sont assis parmi les décombres de la ville de Derna, en Libye, le 20 septembre 2023. (ABU BAKR AL-SOUSSI / AFP)

Plus de 43 000 personnes ont été déplacées après les inondations meurtrières qui ont dévasté l'Est de la Libye, notamment la ville de Derna, a annoncé, jeudi 21 septembre, l'Organisation internationale des migrations (OIM), une agence de l'ONU. L'OIM estime que la tempête Daniel a fait plus de 3 300 morts dans la nuit du 10 au 11 septembre, dans son dernier rapport sur la situation dans l'Est de la Libye.

Selon l'organisation, "le manque d'approvisionnement en eau aurait poussé de nombreuses personnes déplacées à quitter Derna pour se rendre dans d'autres villes de l'Est et de l'Ouest". Les autorités libyennes avaient demandé à la population de la ville de ne plus utiliser l'eau du réseau de distribution local, contaminée selon elles par les flots des inondations.

Besoins urgents sur "la nourriture, l'eau, la santé mentale"

L'ONU avait annoncé en début de semaine que ses agences, notamment l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), s'efforcent de "prévenir la propagation de maladies et d'éviter une deuxième crise dévastatrice dans la région", alertant sur un risque provenant de "l'eau contaminée et du manque d'hygiène". Les besoins urgents des personnes déplacées portent sur "la nourriture, l'eau potable, la santé mentale et le soutien psycho-social", a ajouté l'OIM.

Par ailleurs, les réseaux de téléphonie mobile et d'internet ont été rétablis dans la nuit de mercredi à jeudi à Derna après une coupure de 24 heures, ont annoncé les autorités libyennes. Les communications avaient été coupées mardi et des journalistes priés de quitter la ville sinistrée au lendemain d'une manifestation d'habitants de Derna réclamant des comptes aux autorités de l'Est du pays, responsables selon eux de la catastrophe.

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