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Au Kenya, l'unique girafe blanche est sous surveillance GPS

L'animal extrêment rare a été équipé d’une puce pour le protéger des braconniers.

Article rédigé par franceinfo Afrique
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Une girafe blanche dans la réserve de Garissa, à l'est du Kenya, en mai 2017. (HANDOUT / ISHAQBINI HIROLA COMMUNITY CONSERVANCY)

C’est peut-être la dernière girafe blanche au Kenya. C’est en tout cas la seule que l’on connaisse. Il s'agit d'un mâle vivant en liberté surveillée dans la réserve de Garissa à l’est du pays. Le mammifère rare est équipé depuis peu d’un GPS pour le suivre à la trace et s'assurer qu’il n’est pas en danger.

Sous la menace des braconniers

En mars dernier, deux girafes de la même espèce ont été tuées par les braconniers. L'unique femelle et l’un de ses deux petits. Un coup dur pour l’association locale Ishaqbini Hirola, qui dirige la réserve. Le seul survivant, un mâle, est désormais sous haute protection avec une puce implantée dans l’une de ses cornes. Elle permet aux gardes forestiers de localiser le mammifère et éviter qu'il ne se retrouve dans le viseur des chasseurs.

Une rare apparition 

La girafe blanche a été aperçue pour la première fois en 2017 dans la réserve kényane. Elle a pu être filmée en compagnie de son petit, des images qui avaient suscité un grand intérêt. Son pelage blanc est dû à un déficit de cellules pigmentaires, que l'on appelle leucisme. D'autres girafes blanches ont été vues en Tanzanie, mais ces apparitions sont extrêment rares.

Blanche ou colorée, la girafe est le mammifère le plus haut. Elle peut dépasser les cinq mètres, ce qui la rend encore plus visible par les braconniers. Les girafes ont été déclarées "vulnérables" et se trouvent sur la liste rouge des espèces menacées. Leur population a diminué de près de 40% au cours des trois dernières décennies. On compte près de 98 000 individus, selon des chiffres rassemblés par l'union internationale pour la protection de la nature (IUCN).

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