LA PHOTO. Amnesty International s'inquiète des arrestations de masse en Ethiopie
A Addis-Abeba, le 15 septembre 2018, des milliers de personnes acclament le retour du Front de libération oromo retiré en juin de la liste des organisations terroristes. Mais des violences éclatent entre différentes ethnies faisant 58 morts. 3200 personnes sont emprisonnées. Amnesty condamne des arrestations arbitraires qui «menacent le mouvement d'avancée des droits de l'Homme» dans le pays.
Des drapeaux de l’OLF sont brandis place Meskel, dans le centre de la capitale. «Ces troubles et violences ethniques sont le dernier défi en date de l’ambitieux programme de réformes entrepris par le Premier ministre Abiy Ahmed, dont une profonde refonte d’un appareil sécuritaire décrié, depuis son entrée en fonction en avril» 2018, explique l’AFP. «Alors que les autorités éthiopiennes mènent depuis plusieurs mois une campagne active contre les détentions arbitraires, elles doivent veiller à ne pas remplir de nouveau les prisons de détenus sans charge. (…) Le gouvernement doit revenir rapidement à sa politique de respect des droits de l'Homme», a déclaré Joan Nyanyuki, la directrice régionale d'Amnesty.
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