Crash en Egypte : les touristes rapatriés au compte-goutte
Alors que la thèse de l'attentat devient évidente, les touristes européens sont rapatriés depuis Charm el-Cheikh, où la sécurité a été renforcée.
Ce vendredi 6 novembre, la thèse de l'attentat ne fait plus vraiment de doute après le crash d'un Airbus russe dans le désert du Sinaï le 31 octobre. L'analyse des boîtes noires est formelle : après 24 minutes de vol, les enregistreurs ont cessé de fonctionner, signe d'une dépressurisation liée à une explosion selon une source de l'enquête.
Certains débris de l'appareil sont criblés d'impacts allant de l'intérieur vers l'extérieur. La piste d'un attentat à la bombe semble la bonne. Moscou ne la reconnaît pas pour l'heure mais a pris des mesures sécuritaires en suspendant les vols commerciaux vers l'Egypte, en attendant que les causes du drame soient déterminées.
Pas de bagages à soute
A Charm el-Cheikh, beaucoup de touristes, notamment des Anglais, attendent d'être rapatriés. Cloués au sol depuis 48 heures, quelques avions britanniques ont enfin pu partir dans la journée. Les contrôles ont été renforcés et les embarquements se font au compte-goutte. Seuls les bagages à main sont autorisés. Les bagages à soute suivront plus tard.
Des 29 avions prévus pour l'Europe, seuls huit ont été autorisés à décoller. Quelque 20 000 Britanniques, et autant de Russes, attendent encore de quitter la région.
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