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LA PHOTO. Cannes: le film kényan«Rafiki» montre une image «joyeuse» de l'Afrique

La réalisatrice kényane Wanuri Kahui a présenté le 9 mai 2018 «Rafiki» au Festival de Cannes, dans la section Un certain regard. Interdit le 27 avril par les autorités de Nairobi, car racontant le passage à l'âge adulte de deux jeunes femmes qui tombent amoureuses, ce film a été difficile à produire. L'homosexualité, qui reste illégale au Kenya, est encore passible de 14 ans de prison.
Article rédigé par Catherine Le Brech
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
Dans «Rafiki», Kena (Samantha Mugatsia) et Ziki (Sheila Munyiva), interprètent deux étudiantes qui vivent chez leurs parents, se rencontrent, se découvrent et finissent par s'aimer dans un pays où «les filles bien deviennent de bonnes épouses», précise la réalisatrice. Avec ce film, inspiré de la nouvelle «Jambula Tree» de l'Ougandaise Monica Arac de Nyeko, Wanuri Kahui a voulu montrer une histoire d'amour «vibrante, moderne et cosmopolite». Et une Afrique moderne, «trop souvent réduite à une région marquée par la guerre, la maladie et la souffrance». Mais la censure a fait du long métrage une «œuvre en exil», selon sa réalisatrice. Alors même qu'elle voulait offrir une image de l'Afrique aussi «joyeuse» que «pleine d'espoir». (Roland Macri / BELGA MAG / BELGA)

Sheila Munyiva et Samantha Mugatsia montent les marches du Palais le 9 mai 2018. Dans «Rafiki», Kena (Samantha Mugatsia) et Ziki (Sheila Munyiva), interprètent deux étudiantes qui vivent chez leurs parents, se rencontrent, se découvrent et finissent par s'aimer dans un pays où «les filles bien deviennent de bonnes épouses», précise la réalisatrice. Avec ce film, inspiré de la nouvelle «Jambula Tree» de l'Ougandaise Monica Arac de Nyeko, Wanuri Kahui a voulu montrer une histoire d'amour «vibrante, moderne et cosmopolite». Et une Afrique moderne, «trop souvent réduite à une région marquée par la guerre, la maladie et la souffrance». Mais la censure a fait du long métrage une «œuvre en exil», selon sa réalisatrice. Alors même qu'elle voulait offrir une image de l'Afrique aussi «joyeuse» que «pleine d'espoir».

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