: Vidéo Centrafrique : le président et les ex-rebelles de la Séléka demandent une protection française
L'Etat centrafricain semble effondré. Mais il y a bien un président en exercice, Michel Djotodia, qui vit dans un camp militaire, gardé par les ex-rebelles de la Séléka, des mercenaires tchadiens et soudanais.
Les scènes de représailles sont de moins en moins nombreuses à Bangui et d'autres villes de Centrafrique depuis le début, il y a une semaine, de l'opération de sécurisation du pays par les forces françaises et la coalition militaire africaine. L'Etat centrafricain semble effondré. Mais il y a bien officiellement un président en exercice, Michel Djotodia, président par intérim de la Centrafrique. Les reporters de France 2 présents à Bangui sont allés à sa rencontre, dans un camp militaire, gardé par les ex-rebelles de la Séléka, des mercenaires tchadiens et soudanais.
Michelb Djotodia ne contrôle plus les ex-rebelles, mais refuse de quitter le pouvoir : "Le président français ne m'a pas demandé de partir. Ce ne serait pas humain" répète-t-il devant la caméra de France 2. Compte tenu de l'état de délabrement du pays, il juge impossible d'abandonner ses fonctions.
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