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Centrafrique. Le président Bozizé s'entretient avec François Hollande

François Hollande l'a invité à ouvrir le dialogue. Les rebelles ont réclamé son départ.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le président centrafricain, François Bozizé, à Bangui, la capitale centrafricaine, le 30 décembre 2012. (SIA KAMBOU / AFP)

La confusion règne toujours en Centrafrique. François Hollande s'est entretenu, lundi 31 décembre, avec son homologue centrafricain, François Bozizé. Il a appelé à "l'ouverture d'un dialogue entre les autorités centrafricaines et toutes les parties en présence, notamment la rébellion", selon l'Elysée. Lors de cet entretien téléphonique, il l'a également invité "à engager ce processus dans les meilleurs délais".

Cet échange entre les deux chefs d'Etat est survenu alors que la coalition rebelle du Séléka avait demandé, peu avant, le départ de François Bozizé. "Il doit partir, c'est clair, on réclame son départ, qu'il quitte le pouvoir", avait déclaré un porte-parole du Séléka, Eric Massi.

Les rebelles avancent malgré les propositions de Bozizé

La coalition rebelle a également affirmé vouloir contrôler Damara, dernier verrou à 75 km au nord de Bangui (la capitale du pays), en réponse à la progression de troupes gouvernementales vers ses positions à 160 km de là.

Pourtant, dimanche, François Bozizé avait offert un dialogue, proposant même la formation d'un gouvernement d'union nationale. "Je suis prêt à former un gouvernement d'unité nationale avec le Séléka pour gouverner ensemble le pays parce que je suis un démocrate", avait-il déclaré, promettant de ne pas se représenter en 2016, date de la fin de son mandat. Des promesses accueillies avec prudence par les rebelles, désormais maîtres de la majorité du pays après une offensive éclair de trois semaines.

De son côté, la France, ex-puissance coloniale, refuse toujours d'intervenir pour soutenir le régime malgré un appel à l'aide du président Bozizé. Elle a positionné près de 600 soldats à Bangui pour assurer la sécurité de ses 1 200 ressortissants en République centrafricaine.

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