Burkina Faso : les jihadistes visaient la France
La double-attaque qui a ensanglanté vendredi 2 mars le Burkina Faso a été revendiquée par un groupe jihadiste. Où en est l'enquête et pourquoi la France se retrouve-t-elle prise pour cible ?
Le chef touareg Iyad Ag Ghali a revendiqué l'attaque du vendredi 2 mars au Burkina Faso. Il y a tout juste un an, il a créé le GSIM, le Groupe de soutien de l'islam et des musulmans. Le GSIM est basé au Mali et est devenu le groupe jihadiste le plus puissant de la région. Il compterait 500 combattants. L'attaque à Ouagadougou visait l'ambassade de France et l'état-major du G5 Sahel.
Lutte armée dans le désert
Le G5 Sahel est une force voulue par la France et qui monte en puissance. Elle rassemble des soldats africains de cinq pays : la Mauritanie, le Tchad, le Mali, le Niger et le Burkina Faso. Les militaires français de l'opération Barkhane opèrent dans cette zone de l'Afrique. Pour la ministre des Armées, le G5 Sahel est l'avenir de la lutte contre les groupes armés et terroristes dans la région. Sur le terrain, les Français mènent déjà des opérations avec les forces africaines qui ne seraient pas encore prêtes à agir seules. Les Français sont toujours en première ligne dans le désert. Selon la revendication, l'attaque au Burkina Faso est aussi une réponse aux opérations que la force Barkhane mène au Mali. Il y a deux semaines, les Français ont tué ou capturé une vingtaine de jihadistes.
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