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En images Vendredi 15 mars, Alger était en fête comme jamais

Mohamed Berkani

France Télévisions - Rédaction Culture

Publié le 19/03/2019 12:58

Dans la foule à Alger, après le retrait de la candidature de Bouteflika à un cinquième mandat, le "vendredi des sourires" était plus déterminé que jamais. Des millions de personnes ont manifesté, à travers le pays, pour "dégager tout le système".

Un grand soleil, des drapeaux au vent, des sourires répondent aux sourires, de la détermination et la désormais très célèbre chanson Casa del Mouradia (clin d'œil à la série Casa de Papel et le siège de la Présidence), scandée par des milliers de personnes, Alger était en fête ce vendredi, mais aussi très mobilisée.

10h05, Place Audin (Alger), un manifestant vient d'acheter un drapeau pour 500 dinars (3,72 euros au taux officiel). Il demande aux passants de le prendre en photo. Vers 14 heures, le prix du drapeau se négocie à 300 dinars près de la Grande-Poste. (FRANCEINFO/MOHAMED BERKANI)

11h30, la principale artère de la ville, la rue Didouche Mourad (ex-Milchet), est désertée par les automobilistes.  (FRANCEINFO/MOHAMED BERKANI) — 11h30, la principale artère de la ville, la rue Didouche Mourad (ex-Milchet), est désertée par les automobilistes. (FRANCEINFO/MOHAMED BERKANI)

11h50 : des jeunes étudiants arrivent à la Grande-Poste, lieu de ralliement des manifestants. Des milliers de personnes reprennent derrière eux des slogans contre le "prolongement du 4e mandat".  (FRANCEINFO/MOHAMED BERKANI) — 11h50 : des jeunes étudiants arrivent à la Grande-Poste, lieu de ralliement des manifestants. Des milliers de personnes reprennent derrière eux des slogans contre le "prolongement du 4e mandat". (FRANCEINFO/MOHAMED BERKANI)

12H05 : les marches de la Grande-Poste sont noires de monde.  (FRANCEINFO/MOHAMED BERKANI) — 12H05 : les marches de la Grande-Poste sont noires de monde. (FRANCEINFO/MOHAMED BERKANI)

L'adolescente regarde vers marches de la Grande-Poste pendant que son père filme en contre-bas un groupe de jeunes chanter des slogans hostiles au gouvernement.  (FRANCEINFO/MOHAMED BERKANI) — L'adolescente regarde vers marches de la Grande-Poste pendant que son père filme en contre-bas un groupe de jeunes chanter des slogans hostiles au gouvernement. (FRANCEINFO/MOHAMED BERKANI)

A l'entrée de la rue Larbi Ben M'hidi (ex d'Isly), trois jeunes filles assises sur la devanture d'un magasin se font photographier par les manifestants.  (FRANCEINFO/MOHAMED BERKANI) — A l'entrée de la rue Larbi Ben M'hidi (ex d'Isly), trois jeunes filles assises sur la devanture d'un magasin se font photographier par les manifestants. (FRANCEINFO/MOHAMED BERKANI)

L'humour comme arme de protestation, les manifestants ont rivalisé d'ingéniosité pour détourner les slogans des grandes marques et les adapter au contexte local, avec le sourire.  (FRANCEINFO/MOHAMED BERKANI) — L'humour comme arme de protestation, les manifestants ont rivalisé d'ingéniosité pour détourner les slogans des grandes marques et les adapter au contexte local, avec le sourire. (FRANCEINFO/MOHAMED BERKANI)

16H : des manifestants grimpent aux arbres pour une meilleure vue et ne pas être noyés dans l'impressionnante foule. Ils y resteront jusqu'à la fin de la marche. (FRANCEINFO/MOHAMED BERKANI)

Près de 17 heures, les manifestants continuent d'affluer. Loin de s'essoufler, la manifestation de ce vendredi s'est amplifiée à Alger. Plus d'Internet ni téléphone, le réseau est saturé.  (FRANCEINFO/MOHAMED BERKANI) — Près de 17 heures, les manifestants continuent d'affluer. Loin de s'essoufler, la manifestation de ce vendredi s'est amplifiée à Alger. Plus d'Internet ni téléphone, le réseau est saturé. (FRANCEINFO/MOHAMED BERKANI)

Fin de la manifestation à Alger, Université d'Alger (Fac centrale), les héros sont fatigués mais heureux. Rendez-vous vendredi prochain ?  (FRANCEINFO/MOHAMED BERKANI) — Fin de la manifestation à Alger, Université d'Alger (Fac centrale), les héros sont fatigués mais heureux. Rendez-vous vendredi prochain ? (FRANCEINFO/MOHAMED BERKANI)

De l'humour corrosif, des jeunes mettent un cachir, saucisson halal, au bout de l'hameçon pour attraper des "cachiristes", des sympathisants du régime. Ce produit a été popularisé lors de la campagne du 4e mandat, en 2014. Pour remplir les salles, les oranisateurs donnaient un sandwich au cachir et une petite somme d'argent aux jeunes désoeuvrés.  (FRANCEINFO/MOHAMED BERKANI) — De l'humour corrosif, des jeunes mettent un cachir, saucisson halal, au bout de l'hameçon pour attraper des "cachiristes", des sympathisants du régime. Ce produit a été popularisé lors de la campagne du 4e mandat, en 2014. Pour remplir les salles, les oranisateurs donnaient un sandwich au cachir et une petite somme d'argent aux jeunes désoeuvrés. (FRANCEINFO/MOHAMED BERKANI)

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