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Les deux sportifs paralympiques afghans accueillis par la France

Zakia Khudadadi et Hossain Rasouli ont atterri sur le sol français, vendredi.

Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Zakia Khudadadi lors des Jeux paralympiques de Tokyo, le 2 septembre 2021.  (PHILIP FONG / AFP)

Les deux athlètes afghans ayant participé aux Jeux paralympiques de Tokyo ont été accueillis par la France, a annoncé vendredi 10 septembre la ministre déléguée aux Sports Roxana Maracineanu. "Ils ont souhaité revenir en France, et nous les avons accueillis comme des milliers d'Afghans", a assuré la ministre à la presse.

Ces deux athlètes, Zakia Khudadadi et Hossain Rasouli, dont la participation aux Jeux paralympiques a failli être empêchée par l'arrivée des talibans au pouvoir en Afghanistan, ont atterri sur le sol français peu après la fin des Jeux dont la cérémonie de clôture a eu lieu dimanche.

Ces deux sportifs avaient déjà transité par la France en août. Le ministère des Sports, en collaboration avec le ministère des Armées et le ministère des Affaires étrangères, avait en effet réussi à les évacuer de Kaboul à Paris quelques jours avant la cérémonie d'ouverture des Jeux paralympiques le 24 août.

Une crainte pour leur sécurité

"Nous avons réussi à faire sortir ces athlètes de Kaboul, et nous avons ensuite fait en sorte que ces athlètes puissent se reposer (...) et s'entraîner", à l'Institut national d'expertise et de performance sportives (Insep), a rappelé Roxana Maracineanu. Arrivés le 28 août à Tokyo, ils avaient été accueillis par le président du CIP Andrew Parsons à leur arrivée sur le sol nippon. Ils avaient pu participer à leurs épreuves respectives, le taekwondo pour Zakia Khudadadi et le 400 m en athlétisme pour Hossain Rasouli, qui a perdu son bras gauche dans l'explosion d'une mine.

"Je les ai un peu suivis [à Tokyo]. Vous savez que j'ai un passé assez proche du leur puisque moi aussi je suis arrivée en France en tant que réfugiée (en 1984 en provenance de Roumanie ndlr), donc je suis très sensible à leur situation aujourd'hui", a ajouté la ministre.

"Je sais aussi les dangers qui les guettent eux et leur famille", a précisé Roxana Maracineanu qui n'a pas souhaité en dire plus sur leur situation "pour des raisons de sécurité".

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