Afghanistan : l'évacuation des Français s'organise
La peur gagne Kaboul (Afghanistan) et ses habitants. Le retour des ressortissants étrangers s'organise à la hâte. Quelques dizaines de Français, des membres de l'ambassade ou d'ONG sont encore sur place. Mais tous les vols civils et militaires sont suspendus.
C'est à bord d'avions militaires que les derniers français de Kaboul (Afghanistan) devraient, à partir du soir du lundi 16 août, quitter le pays. Partis d'Orléans le matin, ils ont rejoint les Émirats Arabes Unis, et plus précisément la base franco-américaine d'Al Dhafra. Un point aérien y sera mis en place jusqu'à Kaboul pour évacuer au moins 300 personnes. Une exfiltration sous très haute sécurité. Dans l'ancienne ambassade de France, ils sont nombreux à patienter avec leurs valises.
L'inquiétude domine
Pour fuir, ils prennent d'abord un véhicule blindé, accompagnés du RAID, puis un hélicoptère, pour survoler Kaboul et rejoindre l'aéroport. Une fois arrivés, pour traverser le tarmac, ils doivent monter à bord d'un avion qui roule hublots fermés. Certains Français sont encore coincés chez eux. L'inquiétude est la même pour les anciens interprètes et auxiliaires de l'armée française. Leur tête est souvent mise à prix par les talibans. Le président Emmanuel Macron s'apprête à prendre la parole lundi 16 août. "Il devrait rappeler le rôle joué par la France en Afghanistan (...) Il va redire ce qui est la priorité absolue, la sécurité des Français qui sont encore présents sur place" explique le journaliste Guillaume Daret.
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