À Saint-Benoit-la-Chipotte, des vents de 170 kilomètres par heure, du jamais vu depuis quatre siècles, avaient été enregistrés dans les Vosges lors de la grande tempête de 1999. "C'était la peur, je me demandais combien de temps si ça allait durer", se souvient un homme. "Les arbres tombaient les uns après les autres, j'étais pétrifiée", raconte une femme. "Le bruit était infernal", poursuit une autre.La commune sauvée par la taxe d'habitation90 % des arbres communaux sont tombés. "C'est quelque chose qu'on ne peut pas oublier", assure une habitante de Saint-Benoit-la-Chipotte marquée par cette scène chaotique. La maison tremblait. En face de son domicile vivait une belle forêt de pins. La tempête l'a ravagée.Désormais, des petites habitations ont poussé comme des champignons. "Aujourd'hui, c'est du direct voisin-voisin. Avant on entendait les chouettes", regrette-t-elle. Mais les ressources générées par la taxe d'habitation sont une importante source de revenus pour la commune. L'arrivée des nouveaux habitants a permis à l'école communale de ne pas fermer.