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Tempête Alex : trois ans après ce "désastre", le maire de Saint-Martin-Vésubie pensait qu’"on activerait beaucoup plus vite les reconstructions"

Il y a tout juste trois ans, la tempête Alex causait de lourds dégâts dans les vallées de la Vésubie, la Roya et la Tinée. Le maire de Saint-Martin-Vésubie regrette ce lundi "toute la paperasse de l'État" qui ralentit la reconstruction.
Article rédigé par franceinfo - France Bleu Azur
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Temps de lecture : 3min
La commune de Saint-Martin-Vésubie le 10 octobre 2020, quelques jours seulement après le passage de la tempête Alex. (DYLAN MEIFFRET / MAXPPP)

Trois ans après le passage de la tempête Alex, "je pensais qu’après le désastre qu’on a eu, on activerait beaucoup plus vite les reconstructions", déplore Ivan Mottet, maire de Saint-Martin-Vésubie, invité de France Bleu Azur lundi 2 octobre. Les 2 et 3 octobre 2020, la tempête Alex s'abattait sur les Alpes-Maritimes avec un bilan très lourd : 10 morts, 8 disparus, 13 000 sinistrés et 1 milliard d’euros de dégâts environ.

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Les trois vallées de la Vésubie, la Roya et la Tinée devenaient sinistrées. 30 ponts ont été détruits et 15 menaçaient de tomber en ruine, 171 bâtiments ont été dévastés, 52 menaçaient de s'effondrer, 134 ont été partiellement abîmés et 25 kilomètres de routes ont été endommagés, rappelle France Bleu Azur.

La commune de Saint-Martin-Vésubie a été particulièrement touchée. Son cimetière a été détruit dans la tempête et trois ans après, jour pour jour, il n’a toujours pas été reconstruit. "Comme tout ce qu’on met en route, c’est très compliqué, explique Ivan Mottet, le maire de Saint-Martin-Vésubie. On a commencé à lancer le cimetière comme le musée. Trois ans après, le musée est un peu plus avancé que le cimetière. Des gens me disent 'mais M. le maire, si je décède où je vais aller ?' Je comprends, c’est très important".

Des hommages aux deux pompiers emportés

Sauf que depuis trois ans, le maire se heurte à des difficultés administratives. "Le problème, c’est qu’il y a des gens qui se sont opposés pour qu’on récupère des bouts de terrain, de petits jardins, ou de friches, on a dû faire une DUP, une déclaration d’utilité publique, et ça dure deux ans". Il regrette "toute la paperasse de l’État, c’est extrêmement long". Il a pu obtenir du gouvernement qu’on refasse "à côté du cimetière une passerelle pour aller en face", où "15 maisons" sont toujours bloquées, mais cela ne pourra se faire que "d’ici trois ou quatre ans. Et tout est comme ça". Un peu dépité, il confie : "je pensais qu’après une tempête comme on a eue, après le désastre qu’on a eu, on activerait beaucoup plus vite les reconstructions".

Des cérémonies d'hommage ont lieu lundi 2 octobre, notamment à Saint-Martin-Vésubie ou la Bollène-Vésubie, où deux pompiers ont été emportés. Mardi 3 octobre, les hommages se dérouleront à Breil-sur-Roya.

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