Martine Barengo-Ferrier, maire de la Bollène-Vésubie (Alpes-Maritimes), n'oubliera jamais cette journée du vendredi 2 octobre, date à laquelle elle assiste au pire. "Je sais qu'à chaque fois que je vais passer là, je vais forcément penser aux deux pompiers", déclare-t-elle. Devant ses yeux, la voiture de deux pompiers volontaires en intervention a été emportée par la crue dévastatrice.Les deux pompiers toujours portés disparusL'un d'entre eux, Loïc, âgé de 31 ans, appartenait à la caserne de Saint-Martin-Vésubie, détruite par la tempête Alex. Il venait d'avoir un enfant. Sa coéquipière aurait dû être à ses côtés, mais le destin en a décidé autrement. Aujourd'hui, elle se souvient de "son sourire". "C'était quelqu'un qui écoutait, qui faisait attention, c'était vraiment agréable de travailler avec lui", confie-t-elle, très émue. Quatre jours après les terribles intempéries, la vallée de la Vésubie pleure l'enfant du pays et son coéquipier, toujours portés disparus.