Sécheresse : pourquoi les pluies récentes ne suffisent pas ?
Inondations en Italie, sécheresse en France. Deux phénomènes distincts, et pourtant les deux sont liés. “Le réchauffement climatique ne signifie pas le beau temps, mais plutôt la survenance de phénomènes extrêmes”, souligne Jean-Christophe Batteria. Avec un degré de plus, c’est “7% d’eau vapeur en plus dans l’atmosphère, et aussi plus de fonte de glace. Tant qu’il n’y a pas de refroidissement de cette eau évaporée, c’est la sècheresse”, poursuit le journaliste.
Les pluies tombent sur la végétation naissante.
Les alternances de sécheresse, suivie de pluies intenses aggravent les conséquences de ces pluies hors norme. L’eau déversée en grande quantité dans un temps très court sur des sols desséchés favorise le ruissellement. “L’eau ne pénètre pas, elle s’accumule en plaine ou fait déborder les rivières”, souligne Jean-Christophe Batteria. Cette eau ne recharge que faiblement les réserves des nappes phréatiques. “Les pluies du printemps, comme celles de ces dernières semaines en France, sont captées par la végétation en plein redémarrage”, conclut le journaliste.
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