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Pic de pollution : "Je tousse comme le ferait un fumeur"

Plusieurs internautes de francetv info ayant répondu à notre appel à témoignages constatent les effets néfastes, sur leur santé, du pic de pollution qui sévit à Paris et dans le nord de la France

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
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Une femme porte un masque antipollution, le 14 mars 2014, à Grenoble (Isère), lors d'un pic de pollution aux particules fines. (JEAN-PIERRE CLATOT / AFP)

Les yeux qui piquent, la gorge qui gratte, une gêne pour respirer... Plusieurs internautes de francetv info ayant répondu à notre appel à témoignages constatent les effets néfastes, sur leur santé, du pic de pollution qui sévit, mercredi 8 avril, à Paris et dans le nord de la France. La prudence reste de mise, en particulier pour les personnes les plus vulnérables, puisqu'un nouveau pic de pollution aux particules fines est prévu par AirParif pour la journée de jeudi.

"Adapter mon activité physique"

"Durant les journées chargées en particules, j'ai tendance à tousser comme le ferait un fumeur. Je ressens systématiquement une gêne pour respirer ainsi que de petites douleurs pendant quelques jours après une forte exposition", témoigne l'un d'entre eux. "Parfois un mal de crâne persistant s'y ajoute", poursuit ce Francilien qui dit s'équiper d'un masque antipollution, y compris les jours "normaux".

Comme @kadojones, qui ressent "fatigue et mal de gorge qui s'arrêtent dès que la pollution disparaît", @Yoann a "les yeux qui piquent, la gorge qui gratte, et ça empire au fil des jours lorsque le pic de pollution se prolonge". Tandis qu'un autre contributeur se plaint "d'une toux intermittente, et d'un air âcre à l'intérieur de la maison, même sans avoir ouvert de fenêtres"

Les personnes les plus vulnérables sont contraintes de prendre des dispositions pour préserver leur santé, à l'image d'@Isa75, asthmatique : "Je dois adapter mon activité physique et prendre davantage de Ventoline", raconte-t-elle.

Infections ORL et migraines

Bertrand, lui, a remarqué qu'à "chaque gros pic de pollution", il a "déclaré une grosse infection ORL : sinusite + bronchite + laryngite !" Alors qu'en dehors de ces périodes, "RAS". "Je crois vraiment que la pollution y est pour quelque chose", témoigne-t-il. Cette corrélation entre pics de pollution et effets sur la santé est également observée par @Juliette : "J'ai eu des migraines (j'y suis non-sujette habituellement) durant les épisodes de mars 2014 et mars 2015. Malgré la prise de médicaments, un mal de tête a subsisté toute la semaine. J'ai eu exactement les mêmes symptômes que l'an dernier, j'ai donc fait le lien avec la pollution", détaille-t-elle.

Sur son site internet, l'Association santé environnement France (Asef) explique que ces particules "progressent jusqu'au bout des voies respiratoires", "entraînent des maladies pulmonaires" et "pénètrent ensuite dans la circulation sanguine", provoquant éventuellement "des problèmes cardiovasculaires en bouchant les petits vaisseaux". Selon le Dr Pierre Souvet, cité par l'Asef, "on observe que, les jours où les concentrations de particules fines sont élevées, les hospitalisations augmentent, de même que les taux d'infarctus ou d'accidents vasculaires cérébraux".

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