Intempéries : coup de projecteur sur la France des zones non-assurables
Didier Lucas, un habitant des Alpes-Maritimes, inquiet, attend le passage des assureurs. Les fortes pluies ont fait s’écrouler tout un mur de sa maison. Comme beaucoup de sinistrés, il se demande quel sera le montant de son indemnisation, et s’il sera encore couvert à l’avenir. "Quand c’est votre maison, que la suite est incertaine et qu’on est parti pour des mois de galère, c’est un peu compliqué", déplore-t-il.
Des régions fortement touchées par les aléas climatiques
Sa région fait partie des plus touchées par les aléas climatiques. Inondations, tempêtes et sécheresses à répétition pousseraient les assureurs à résilier les contrats d’ici 25 ans. Les usagers, trop exposés, auraient du mal à payer. Selon les chiffres de l’ACPR, le département des Côtes-d’Armor serait le plus exposé. Sept maisons sur 100 ne seraient plus assurées en 2050.
C’est déjà le cas de la commune des Sables d’Olonne (Vendée), qui cherche un assureur depuis un an. "Ils veulent à des conditions qui sont inacceptables, avec des prix exorbitants", note Yannick Moreau, le maire de la ville. Selon les prévisions, dans les zones à risque, les sinistres seraient deux à cinq fois plus nombreux d’ici 2050. Les primes d’assurances augmentaient de 130 à 200% sur 30 ans pour couvrir les pertes.
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