Avec la vague de chaleur annoncée ce dimanche 11 juin, les sapeurs pompiers craignent qu'une fois encore les bouches à incendie soient utilisées pour se rafraîchir.
À chaque vague de chaleur, les mêmes scènes se reproduisent : des bouches à incendie sont ouvertes pour se rafraîchir, sans se soucier de l'impact du geste sur l'activité des pompiers. "Il faut quelques mètres cubes d'eau pour éteindre un appartement, de 3 à 10 mètres cubes, en fonction de l'intensité du sinistre. Il faut savoir que c'est plusieurs dizaines de milliers de mètres cubes qui partent et qui sont perdus dès lors qu'on ouvre d'une manière intempestive ces bouches à incendie", explique le lieutenant-colonel Gabriel Plus, porte-parole des pompiers de Paris.
5 ans de prison et 75 000 euros d'amende
Lors du week-end de l'Ascension, les pompiers sont intervenus 500 fois. Un problème de civisme également souligné par Véolia, en charge du réseau d'eau. "Il y a eu des accidents de jeunes enfants parce que c'est des geysers de 3 à 5 mètres", souligne Bernard Cyna, Directeur général Véolia Île-de-France. Ouvrir une bouche à incendie, c'est s'exposer à une peine allant jusqu'à 5 ans de prison et 75 000 euros d'amende.
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